Rapport

Violence domestique : Toucher non seulement les femmes mais aussi leur lieu de travail. Que faut-il faire ? Comparatif de six cadres juridiques différents pour aborder la question.

La violence à l’égard des femmes touche une femme sur trois dans le monde.  Les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée en temps de crise, et la pandémie COVID-19 a intensifié les inégalités sous-jacentes entre les sexes, y compris la violence à l’égard des femmes. Selon les rapports de l’ONU Femmes et de l’OMS, il y a eu une augmentation des cas de violence domestique dans le monde entier pendant l’épidémie de COVID-19. Ceci est également confirmé par les données de Google Trends, qui montrent une augmentation de +143% des requêtes sur le moteur de recherche liées aux cas de violence domestique dans le monde (données au 2 mai).

La violence domestique peut se produire au sein des foyers, mais elle affecte la vie des femmes bien au-delà de leur foyer.  Elle affecte profondément les femmes au travail ainsi que sur leur lieu de travail. Une étude européenne visant à mesurer l’impact de la violence domestique sur le lieu de travail a révélé que plus de la moitié des survivantes ont signalé des problèmes au travail (retards, absentéisme et/ou présentéisme) dus à la violence domestique.  Cela signifie que les gouvernements, mais aussi les entreprises, doivent s’assurer qu’ils ont mis en place les meilleures politiques et mesures possibles pour répondre efficacement à la violence domestique sur le lieu de travail.

Sous l’égide de la Fondation Kering, Dentons et la Fondation Thomson Reuters ont mobilisé des équipes juridiques dans plusieurs pays et continents pour présenter les meilleures pratiques et politiques de lutte contre la violence domestique sur le lieu de travail.  Notre rapport comparatif (incluant l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Italie, le Royaume-Uni, la France et le Canada) présente des mesures claires et applicables qui peuvent être adoptées par les gouvernements pour créer partout de meilleurs environnements de travail pour les femmes qui ont souffert de la violence, ainsi que mises en œuvre au niveau de l’entreprise pour traiter au mieux le problème.

Webinar 2020

Tous le webinar est en anglais

Protecting victims of domestic violence in the workplace: what countries and companies do?

Opening Keynotes

  • Antiono Zappulla, CEO Thomas Reuters Foundation (TBC)
  • Gabriella Ramos, Assistant Director General for Social and Human Sciences at UNESCO

DV at the workplace: its effects and existing policy response
Moderator: Belinda Goldsmith, Editor in Chief, Thomas Reuters Foundation

  • Chiara Condi, Founder, Led By HER
  • Catherine Coulter, Dentons Canada Legal Team
  • Marceline Naudi, President GREVIO

The role of companies: Implementing or preceding national regulations to Address Domestic Violence
Moderator: Mina Seetgarama, Chief Strategy Officer, The Economist

  • Anita Bhatia, Deputy Director UN Women (TBC)
  • Hermien Botes, Head of Sustainability Engagement at Anglo American
  • Celine Bonnaire, Kering Foundation/ 1 in 3 Women
  • Jane Pillinger, Expert on Violence and Harassment in the Workplace

Follow Up And Closing

  • Monika Queisser, Head, Social Policy Division, OECD

Visionner à nouveau le webinarhttps://www.youtube.com/channel/UCTL8l46xp_UVLZ8xEMWVRUQ

Télécharger le rapport “Comparative Research on Workplace Laws to combat Domestic Violence”: http://www.trust.org/publications/i/?id=1028cd92-5e5a-4509-8f93-3afef30756bd et lisez l’article sur ce rapport publié par Emma Batha, Correspondant en chef, avec la fondation Thomson Reuters Foundation : https://news.trust.org/item/20200702121651-0zati/.

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